RCF61 Novembre 2020 Bonjour, mes amis. Je vous disais le mois dernier qu’il ne fallait pas rester confiné en période de non-confinement… qu’il fallait aller vers la vie , vers les autres…. Je n’imaginais pas que la chape du reconfinement allait nous retomber dessus quelques jours plus tard ! Eh oui ! Nous voilà reconfinés au moins jusqu’en décembre. C’est une situation que nous connaissons et elle fait moins peur qu’au printemps dernier bien que le danger soit plus grand ! Nous avons la chance d’être retraités et de ne pas être des retraités voyageurs : nous aimons l’endroit nous vivons et nous avons fort à faire. Etant libérée de certaines obligations comme le catéchisme, la chorale ou les réunions de liturgie, j’ai enfin du temps libre que je peux consacrer à ce que j’aime faire : veiller sur des personnes fragiles, isolées ou malades… Je ne peux plus leur tenir la main ou les embrasser mais on invente des nouveaux gestes d’affection ; j’ai la joie d’avoir une belle-fille asiatique et au Laos, on ne s’embrasse pas, on ne se serre pas la main. A la place, on se salue d’une légère inclinaison avec les mains jointes. J’aime ce geste qui est signe de respect, de politesse et, lorsqu’on l’agrémente d’un sourire, d’affection. Oui, je sais, le sourire est derrière un masque, mais il est bien visible dans les yeux ! Il n’est pas difficile d’inventer de nouvelles attitudes qui montrent à l’autre qu’il a du prix à nos yeux, sans pour autant le mettre, se mettre en danger par des accolades, embrassades ou serrements de main qui sont tous à éviter en ce moment. Les gestes d’affection nous manquent, les offrir, les recevoir, tout cela est en pause, soyons patients.