RCF61 Juin 2019
Bonjour
mes
chers
amis.
J’espère
que
vous
avez
bien
supporté
les
fortes
chaleurs
du
week-end
de
l’Ascension
et
que le rafraîchissement qui le suit ne vous surprend pas trop.
Nous
arrivons
à
la
fin
de
notre
année
du
Mouvement
Chrétien
des
Retraités
où
nous
avons
voyagé
dans
nos
familles
d’hier
et
d’aujourd’hui.
Nos
familles
d’hier,
nos
racines,
des
fondations
sur
lesquelles
nous
avons
construit
notre
vie.
Serions-nous
ce
que
nous
sommes
si
nous
étions
issus
de
familles
américaines,
australiennes,
africaines
ou
asiatiques
?
Certainement
pas
!
Oui,
nos
fondations
sont
essentielles,
elles
nous
permettent
de
décoder notre vie dans le contexte actuel.
Nous
avons
aussi
vu
que
la
famille
d’aujourd’hui
est
bien
souvent
très
différente
de
celle
de
nos
parents
ou
grands-parents
:
familles
décomposées,
familles
recomposées,
familles
monoparentales,
familles
homoparentales,
familles
pluriethniques,
familles
pluriconfessionnelles…
Au
milieu
de
tout
cela
il
reste
quelques
familles
traditionnelles,
avec
un
papa,
une
maman,
mariés
parfois
depuis
50,
voire
60
ans
!
Nous
faisons
parfois
figure
de
dinosaures
dans
notre
manière
de
vivre
en
famille.
Oui,
nous
ne
sommes
pas
des
jeteurs
de
kleenex
:
quand
une
difficulté
se
présente,
nous
n’abandonnons
pas
car
nous
avons
envie
que
notre
histoire
familiale
dure
encore
longtemps.
Nous
devons
cependant
accepter
de
vivre
dans
une
société
beaucoup
plus
variée
qu’autrefois.
Les
autres
vivent
différemment
de
nous
leur
vie
de
famille
?
Ne
les
jugeons
pas,
acceptons
leur
différence
tout
en
gardant
notre
art
de
vivre.
N’oublions
pas
que
le
moteur
principal
de
la
famille
c’est
l’amour,
l’amour
donné,
l’amour
reçu
et
la
confiance
réciproque.
Tous
les
membres
de
la
famille
doivent
pouvoir
se
faire
confiance,
mais
la
famille
doit
aussi
savoir s’ouvrir sur l’extérieur pour ne pas se scléroser.
Je
voudrais
maintenant
vous
parler
de
quelques
temps
forts
de
mon
année.
J’ai
la
chance
que,
pas
très
loin
de
chez
moi,
il
y
ait
un
cinéma
associatif
très
à
l’écoute
de
nos
prêtres.
J’ai
pu
ainsi
facilement
voir
le
très
beau
film
de
Wim
Wenders
sur
le
pape
François.
Je
l’ai
même
vu
deux
fois
en
trois
jours
!
En
sortant
de
la
salle
de
cinéma,
j’avais
davantage
l’impression
d’avoir
passé
l’après-midi
avec
le
pape
que
d’avoir
vu
un
documentaire
sur
le
pape.
Il
me
parlait,
à
moi,
Rita,
et
j’avais
même
parfois
envie
de
lui
répondre….
Les
idées
du
pape
François
et
son
message
sont
au
centre
de
ce
film
qui
nous
présente
son
travail
de
réforme
et
ses
réponses
sur
des
sujets
de
société
comme
la
mort,
la
justice
sociale,
l’immigration,
l’écologie,
l’inégalité
des
richesses,
le
matérialisme
et
le
rôle
de
la
famille.
MAIS,
il
nous
parle
en
tête
à
tête,
comme
un
grand-père
parlerait
à
ses
enfants
et
petits-
enfants
et
d’ailleurs
la
phrase
qui
me
vient
en
premier
quand
je
pense
à
ce
film
est
cette
question
que
le
pape
nous
pose
en
nous
regardant
droit
dans
les
yeux
:
»
Est-ce
que
vous
jouez
avec
vos
petits-enfants
?
»
Et
oui,
pas
besoin
de
faire
des
choses
extraordinaires
pour
être
conforme
au
message
du
Christ
«
Aimez-vous
les
uns
les
autres ». On rejoint là ma définition du verbe aimer : être attentif aux autres et vouloir leur bonheur.
Aujourd’hui,
outre
la
joie
de
la
fête
de
la
foi
dans
ma
paroisse,
premières
des
communions
et
professions
de
foi,
j’ai
vécu
quelque
chose
d’extraordinaire
cet
après-midi
:
je
suis
allée
voir
le
film
«
Lourdes
»
de
Thierry
Demaizière et Alban Teurlai.
Je
suis
allée
plusieurs
fois
à
Lourdes,
notamment
quand
je
faisais
des
cures
à
Cauterets
:
soins
thermaux
le
matin
et
soins
de
l’âme
l’après-midi
à
Lourdes.
Et
il
y
a
deux
ans,
j’ai
participé
pour
la
première
fois
au
pèlerinage
diocésain
à
Lourdes.
Ce
fut
une
si
belle
expérience
que
j’y
retourne
cette
année.
Temps
fort
de
prière,
conversations
douces
avec
Marie…
C’est
déjà
très
beau,
mais
le
film
m’a
fait
plonger
dans
le
Lourdes
des
malades,
et
là
ce
fut
un
choc
!
C’est
un
monde
de
foi,
d’espérance
et
d’amour
infini.
Un
amour
donné
et
reçu
par
les
malades,
les
hospitaliers
et
le
clergé
dans
un
échange
permanent.
Je
me
sais
incapable
d’être
hospitalière,
mais
je
veux
vivre
un
pèlerinage
où
je
pourrai
donner
quelque
chose
aux
autres.
Je
ne
peux
me
limiter
à
mon
bonheur
de
prier
à
la
grotte,
il
faut
que
je
donne,
et
le
peu
que
je
peux
donner,
c’est
ma
joie
de
chanter.
Alors,
je
crois
que
je
me
glisserai
autant
que
possible
dans
la
chorale
du
sanctuaire
pour
chanter
les
messes
et
diverses
processions.
Allez
voir
les
films
«
Le
pape
François,
un
homme
de
parole
»
et
«
Lourdes
».
Votre
regard
sur
votre
foi
et
votre
manière de la vivre en seront transformés, vous verrez, que du bonheur !
Ah
!
J’oubliais
quelque
chose
:
j’ai
eu
l’occasion
d’aller
écouter
un
concert
du
groupe
électro-pop
GLORIOUS,
de
la
musique
qui
décoiffe
et
invite
à
la
louange
et
à
la
prière,
formidable
!
Il
nous
faut
nous
mettre
au
diapason
de
la
jeunesse
d’aujourd’hui
en
chantant,
dansant,
sautant
dans
tous
les
sens,
heureux
de
témoigner
de
notre
joie
d’être chrétiens.