RCF61 Décembre 2021
Bonjour,
mes
chers
amis.
J’espère
que
vous
allez
bien
et
que
vous
ne
m'en
voulez
pas
trop
d'avoir
donné
des
consignes
strictes
pour
la
sécurité
sanitaire
de
chacun.
Nous
ne
pouvons
pas
nous
permettre
de
faire
prendre
des
risques
aux
adhérents
du
Mouvement
Chrétien
des
Retraités
qui
sont
TOUS
fragiles.
La
joie
de
nous
retrouver ne doit pas nous mettre en danger.
Nous sommes le 18 décembre et chaque dimanche de l'avent nous fait cheminer vers la lumière de Noël.
Premier
conseil
donné
par
le
Christ
pour
échapper
à
un
engourdissement,
une
sorte
d’anesthésie
qui
nous
tireraient
vers
le
bas,
nous
serions
alors
comme
pris
au
piège
alors
que
nous
rêvons
de
délivrance
:
et
il
n'y
a
pas
36
solutions
pour
éviter
ce
piège
:
«
restez
éveillés
et
priez
tout
le
temps.
»
Un
refrain/ritournelle
de
Taize
peut nous embarquer en douceur vers cette prière chronique.
RESTEZ LÀ, VEILLEZ AVEC MOI, VEILLEZ ET PRIEZ. (Bis)
Oui,
restons
éveillés,
entrons
dans
la
prière
et
c'est
tout
notre
corps
qui
suivra,
nous
nous
tiendrons
debout
devant
le
Fils
de
l'homme.
Nous
pourrons
contempler
son
visage
et
sa
lumière
viendra
rayonner
sur
le
nôtre.
Nous pourrons ainsi avancer vers la joie de la naissance de l'Emmanuel,Dieu parmi les hommes.
Le
dimanche
suivant,
Jean
Baptiste
est
venu
nous
sortir
de
notre
torpeur.
Cet
ermite
qui
ressemble
assez
à
un
écolo
avant
l'heure
nous
interpelle
d'une
voix
tonitruante.
«
Le
Christ
arrive,
il
faut
se
préparer
à
l'accueillir,
tracez
une
route
droite
pour
lui,
convertissez-vous
».
Oui,
il
vient
nous
secouer
ce
dernier
prophète
car
il
est
encore
temps
de
se
lever,
de
sortir
de
notre
train-train,
de
se
mettre
en
marche
pour
l'accueillir.
Et
Jean
n'est
pas
allé
nous
chercher
sur
les
places
publiques,
il
est
venu
dans
le
désert
de
nos
cœurs
pour
y
mettre
la
grâce
et l'amour de Dieu.
Vivre
l’avent,
c'est
accepter
aujourd'hui
de
traverser
l'ouragan
déclenché
par
Jean
Baptiste.
Nous
aurons
alors
l'audace de nous tourner vers les préférés de Jésus, les pauvres, les petits, les exclus….
Aujourd'hui,
Jean
Baptiste
nous
invite
à
devenir
prophètes
là
où
nous
nous
trouvons,
à
l’époque
où
nous
vivons.
Le
prophète
parle
dans
l'urgence,
avant
qu'il
ne
soit
trop
tard,
alors
n'attendons
pas,
osons
dire
NON
à
l'injustice et à la violence. Soyons audacieux, osons, osons, n'ayons pas peur et accueillons la joie promise.
J'aimais
beaucoup,
dans
ma
jeunesse,
ce
3
ème
dimanche
de
l’avent
résumé
par
le
mot
GAUDETE.
Oui,
réjouissons-nous,
réjouissez-vous,
soyez
dans
la
joie,
le
Seigneur
est
proche.
Cette
joie
promise
par
Sophonie
dimanche
dernier
trouve
son
accomplissement
en
Jésus,
né
d'une
femme
et
ressuscité
d'entre
les
morts,
instaurant ainsi une nouvelle relation de toute la création avec Dieu.
Les
publicains,
les
soldats
demandaient
à
Jean
ce
qu'il
fallait
faire
pour
plaire
à
Dieu.
Et
bien
nous
aussi,
nous
pouvons nous poser cette question : « Et nous, que pouvons-nous faire ? »
Il
nous
reste
une
ultime
étape
avant
la
nativité,
le
4eme
dimanche
de
l’avent
qui
est
demain.
Déjà
700
ans
avant
la
naissance
du
Christ,
le
prophète
Michee
nous
annonce
la
venue
d'un
Sauveur
né
d'une
femme,
qui
sera
le berger d'un peuple en marche vers le Seigneur, Dieu de paix.
Saint
Luc
fait
enfin
entrer
en
scène
Marie,
pressée
d'aider
sa
cousine
Elisabeth
qui
a
tout
compris
:
MARIE
EST
LA
MERE
DU
SEIGNEUR.
Marie
à
cru
aux
paroles
de
l'ange
Gabriel
et
elle
a
accepté
d’être
la
mère
du
Sauveur
annoncé
par
les
prophètes.
Elle
ne
comprend
pas
mais,
comme
lui
à
dit
l'ange
Gabriel,
rien
n'est
impossible
à
Dieu. Laissons nous porter par cette confiance qui est tellement forte qu'on ne peut y résister.
En
2012,
j'ai
fait
un
pèlerinage
en
Terre
Sainte
et,
à
Nazareth,
je
n'ai
pas
pu
résister
à
Marie
qui
m'a
embarquée dans sa confiance absolue en Dieu.
Nazareth,
7h
du
matin,
nous
entrons
dans
la
basilique
de
l'Annonciation
et
là,
j'ai
eu
un
choc
émotionnel
terrible
:
j'ai
traversé
cette
grande
basilique,
que
je
ne
connaissais
pas,
en
larmes,
sans
comprendre
ce
qui
m'arrivait.
C'est
là
que
la
Nouvelle
Alliance
à
commencé,
avec
le
OUI
de
Marie.
Les
seuls
mots
qui
me
venaient
l'esprit
étaient
le
«
Je
vous
salue,
Marie
»
et
Merci.
J’étais
habitée
par
cette
expérience
de
foi
et
je
n’avais
qu’une hâte, revenir dans cette basilique, heureusement située juste à côté de notre hébergement.
Quand
j'ai
dit
à
mes
amis
que
j'y
étais
retournée
le
soir
pour
prier,
ils
m'ont
demandé
s'il
y
avait
beaucoup
de
monde,
j'ai
répondu
que
je
ne
savais
pas.
J’étais
juste
allée
bavarder
avec
Marie
et
l'atmosphère
de
la
basilique
était si priante que je me suis sentie « en tête à tête avec Marie », avec celle qui avait tout donné.
A
Bethléem,
la
basilique
de
la
Nativite,
à
cause
de
son
énormité,
de
ses
décors
surchargés,
de
la
bousculade,
n’invite
pas
vraiment
au
recueillement
et
à
la
prière…
Et
pourtant,
au
moment
où
je
suis
passée
à
l'endroit
exact
supposé
de
la
naissance
du
Christ,
j'ai
ressenti
à
nouveau
la
même
énorme
émotion
qu'à
Nazareth
et
les
seuls
mots
qui
me
sont
venus
aux
lèvres
sont
«
c'est
là
».
Oui,
c'est
là
que
Jésus
a
commencé
à
s'offrir
pour
notre
salut,
grâce
à
la
petite
phrase
de
Marie
JE
SUIS
LA
SERVANTE
DU
SEIGNEUR,
QU'IL
EN
SOIT
FAIT
SELON
SA PAROLE.
Comment
Elisabeth
n'aurait-elle
pas
senti
que
ce
n’était
pas
simplement
Marie
qui
vena
it
la
voir
mais
bien
son
Sauveur ? Et nous, entrons à la suite de Marie et Elisabeth dans cette relation de confiance, de FOI.
Dans
une
semaine,
IL
EST
LÀ
!
Accueillons-le
dans
notre
vie,
dans
notre
ville
et
chantons
TU
ES
LÀ
AU
CŒUR
DE
NOS
VIES,
ET
C'EST
TOI
QUI
NOUS
FAIS
VIVRE,
TU
ES
LÀ
AU
CŒUR
DE
NOS
VIES,
BIEN
VIVANT,
Ô
JÉSUS-
CHRIST.
Je
vous
souhaite
un
Joyeux
Noël,
mes
amis,
joyeux
et
prudent,
et
vous
donne
rendez-vous
le
15
janvier
sur
l'antenne de rcf61, bien entendu.
À L'ANNÉE PROCHAINE.